Tout savoir sur les Néko

Vous vous dites que vous n'avez jamais entendu parler des Néko, à part dans quelques mangas, et que vous n'en avez jamais vu de vos propres yeux ! Vous en déduisez naïvement qu'elles ne sont donc que des personnages de folklore, au même titre que les lutins ou les hobbits. Vous avez tord, trois fois tord. Le gouvernement français est derrière ce silence... En effet, il exècre les charmantes créatures ! Il les juge une aberration, une oeuvre de Satan ! C'est pourquoi les Néko n'ont aucun droit. Elles se cachent, dans les forêts, dans les montagnes, dans les ruelles les plus obscures de la ville... Si un jour vous en croisez une et que vous la tuez, rien ne se passera, voire l'Etat vous versera une petite prime pour votre silence. De toute façon personne ne vous croirait. En revanche, si vous collaborez avec une néko, vous serez très certainement jugé par un tribunal secret et condamné à mort. Les Néko vivent terrées, sur notre propre territoire, inconnues de tous ! Souvent elles choisissent des sites naturels, en raison de leur nature mi-humaine, mi-animal. Elles sont en effet des monstres, un mélange absurde d'être humain et de chat.

Cette race est très ancienne, des chercheurs ont trouvé des squelettes de Néko datant de la préhistoire. Nous ne savons pas encore quel chemin l'évolution a pris pour laisser naître ces abominations, mais depuis très longtemps, les rois les cachent hors de la vue du bon peuple. Ils jugent qu'elles ne devraient pas exister, et donc ne pas être montrées, elles qui donnent une image si bizarre et déformée de la nature humaine. Quand elles sont fécondées par un homme, elles peuvent engendrer des fées maléfiques, des loups garou, des vampires et autres monstres de légende. C'est pourquoi on les stérilise autant que faire se peut. Leur engeance est quasiment immortelle. Elles-même sont difficiles à tuer. Elles ont sept vies. Un rituel complexe est nécessaire pour limiter circonscrire leur chakra dans un petit espace, quand on veut les capturer, pour éviter que le cadavre se transforme en fumée tandis que l'animal ne se réincarne malicieusement à l'autre bout du monde... Il n'y a qu'un seul mâle, dont la tanière demeure introuvable, et il leur fait l'amour une fois par siècle. Malgré tout, l'espèce persiste dans son exaspérante existence.

Sauvages, les Néko se nourriront surtout d'oiseaux, mais en captivité on leur donnera une bouillie nutritive. Excessivement musclées, vives et fines, ceux qui les possèdent les drogueront le plus souvent quotidiennement afin de limiter leur force à celle d'un humain normal. Elles ne montrent aucun signe distinctif visible des autres femmes, même si on rapporte que leurs entrailles sont bizarres, et si elles sont évidemment dotée d'une queue poilue et d'oreilles grotesques. Elles n'ont pas non plus de pouvoir.

Les chasseurs les traquent sans merci. Certains pour l'argent, d'autres pour le plaisir, ou pour la tradition familiale... Quand celui qui en attrape une ne l'autopsie pas vivante, ne la mange pas, ni ne la conserve pour quelque raison que ce soit, il la revendra généralement à un collectionneur. Pourquoi collectionner ces horreurs ? vous demandez-vous. Eh bien c'est que les Néko sont jolies, agréables à violer, et les torturer est aussi jouissif que franchement drôle. C'est une occupation, somme toute un mélange entre avoir des tableaux ou un animal de compagnie. Soulignons que leur principale utilité est d'assouvir les fantasmes sexuels pervertis des plus riches. Tout cela est bien entendu non déclaré. Ces trafics se font au noir, et l'Etat ferme les yeux dessus, recevant parfois des pots de vin. La France n'en a rien à faire des Néko. Elles font partie du paysage, au même titre que les marmottes volantes.


Nous avons trouvé un portrait de néko ! Le voici :


(Pas étonnant d'être persécutée, avec une tête aussi stupide ! Même âgée de plusieurs centaines d'année, la néko ne sera jamais très développée, n'oublions pas que c'est après tout un gros chat...)